Voilà un an que la méthode est testée dans le milieu du bâtiment où la culture du silence est forte et 300 personnes ont bénéficié du dispositif sur la région parisienne.
Ils sont 96, ouvriers, chefs de chantier, cadres sur des fonctions supports ou dirigeants avec pour mission d’aider les 5 300 salariés à gérer leur stress. Leur arme : l’écoute pour libérer la parole. Par téléphone, mail ou en face-à-face, ils accueillent les doléances des salariés qui pour l’essentiel sont venus s’épancher, verbaliser un problème.
Le « Bienveilleur » a été choisi par les réseaux RH pour ses qualités humaines, son « état d’esprit positif et ouvert » notamment, parce qu’il inspire confiance à son équipe et est à « l’aise au contact d’expressions émotionnelles fortes ». Il a reçu une formation de deux jours sur les risques psychosociaux.
Son action ne remplace pas celle du médecin du travail, de l’assistante sociale, du syndicaliste ou des RH mais s’inscrit plutôt en complémentarité et propose une approche innovante et moins formelle au sein de l’entreprise.
Le temps permettra de juger si d’autres entreprises s’emparent de l’idée.