Les métiers dits « émergents » apparaissent suite à des innovations technologiques ou à l’invention de nouveaux usages.

A l’heure où les hôpitaux tirent la sonnette d’alarme sur le manque de moyens humains et financiers, les écoles de formation au métier d’aide-soignant(e)s ne font plus le plein. La baisse amorcée en 2017, se poursuit en 2018 avec 26200 étudiants inscrits. Dans une même perspective, le nombre de candidats inscrits au concours d’entrée a chuté de 42% entre 2014 et 2018 mais le taux d’admis a augmenté si l’on compare 2018 (41%) et 2014 (24%).

Le nombre d’inscrits en formation d’aide-soignant est en baisse depuis 2017

Le nombre d’inscrits en formation d’aide-soignant est en baisse depuis 2017

Les élèves intégrant une école d’aides-soignants ont en moyenne 28 ans et 7 mois (contre 25 ans et 5 mois pour l’ensemble des étudiants en première année d’une formation de santé). La plupart suivent ce cursus dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou d’un retour à l’emploi.

Les promotions d’élèves aides-soignant(e)s sont très féminisées : elles comptent 90% de femmes en 2017, contre 84% pour les autres formations de santé. Les nouveaux inscrits en formation ont majoritairement des parents ouvriers, employés ou n’ayant jamais travaillé.

Aucun diplôme n’est exigé pour accéder à cette formation. Cependant, 57% des étudiants ont pour diplôme le plus élevé, le baccalauréat ou un équivalent, et 9% un diplôme de l’enseignement supérieur. La scolarité dure un an et se déroule dans l’une des 484 écoles de France métropolitaine et d’outre-mer.

La formation d’aide-soignant(e) reste après celle d’infirmier la formation de santé la plus demandée.

Source : Vie Publique

About the author : Sandra Gourjon