
La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé l’ouverture de 12 campus connectés, à l’occasion d’un déplacement à la Digitale académie à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), où une quarantaine d’étudiants suivent déjà une formation à distance, dans un espace de travail commun.
Les 12 prochains seront Saint-Brieuc et Redon (Bretagne), Bar-le-Duc et Chaumont (Grand-Est), Nevers, Autun et Lons-le-Saunier (Bourgogne-Franche-Comté), Privas (Auvergne-Rhône-Alpes), Cahors, Le Vigan et Carcassonne (Occitanie) et Saint-Raphaël (Provence-Alpes-Côte d’Azur). L’objectif, d’ici 2022, étant d’ouvrir une centaine de structures de ce type.
Ces futurs campus dans des locaux mis à disposition par les collectivités territoriales (villes, départements, régions), avec un« coach » (non enseignant)pour dix étudiants, doivent permettre à ceux qui le souhaitent de suivre une formation à distance avec un « accompagnement de proximité ». Ils devraient réunir une trentaine d’étudiants par site, dès septembre prochain.
Un tutorat sera également exercé par les enseignants de l’université qui dispensent ces formations à distance. Une soixantaine de cursus devrait être proposée aux étudiants, principalement des licences universitaires et des BTS. Pour commencer, l’Etat apporte une enveloppe de 50 000 euros par campus, ainsi que 1 000 euros par étudiant qui viendront y suivre leur formation en ligne.
Si les maires se réjouissent de l’initiative qui contribue à lutter contre la désertification des zones rurales, les enseignants sont plus nuancés et rappellent le fort taux d’échec dans les formations à distance.